Dans une réunion extraordinaire avec les responsables syndicaux, la semaine dernière, le président de la Commission Jose Manuel Barroso a défini une "vision apocalyptique" dans laquelle les pays touchés par la crise dans le sud de l'Europe pourraient être victimes de coups d'Etat militaires ou des soulèvements populaires alors que les taux d'intérêt public montent en flèche, les services publics s'effondrent et leurs gouvernements sont à court d'argent.John Monks, ancien chef de la TUC (Trades Union Congress), a dit qu'il avait été "choqué" par la gravité de l'avertissement de M. Barroso, ancien premier ministre du Portugal.
